Au niveau de l’Organisation des Nations Unies, la « Résolution S/RES/1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité » est la matérialisation d’une dynamique mondiale en faveur des droits de la femme. Aussi, le Conseil de sécurité a déjà voté et adopté pas moins de huit autres Résolutions (1820, 1888, 1889, 1960, 2106, 2122, 2242, 2467, et 2493) dans le même sens. A ces Résolutions s’ajoute l’ensemble des textes adoptés par l’UA et dont l’objectif est de protéger les couches vulnérables parmi lesquelles les femmes et les enfants, premières victimes des crises et conflits armés en Afrique. Tous ces textes ont en commun la problématique de l’indispensable participation des femmes aux processus préventifs et résolutifs des crises et conflits partout dans le monde. Une telle évolution révèle la perception par les Nations Unies de la menace sécuritaire qui est désormais pluridimensionnelle, de même que les processus résolutifs. Tout ceci démontre la nécessité de faire participer plus de femmes à la recherche de la paix et de la sécurité dans son sens global ; d’où l’opportunité de création du CGEPS par un groupe d’experts des questions de paix et de sécurité.